Môle hydatiforme invasive chez une patiente ménopausée.
Auteurs : de la Fouchardière A1, Cassignol A, Benkiran L, Rudigoz RC, Gougeon A, Devouassoux-Shisheboran MLa survenue de maladie trophoblastique gestationnelle est exceptionnelle après la ménopause. Nous rapportons le cas d'une patiente de 51 ans, considérée comme étant ménopausée depuis deux ans, qui présente une môle complète invasive. La môle invasive doit être distinguée du choriocarcinome, par un échantillonnage correct du myomètre, retrouvant les villosités molaires infiltrantes, associées à une prolifération trophoblastique souvent exubérante. Nous discutons la physiopathogénie des maladies trophoblastiques gestationnelles après la ménopause, qui peuvent correspondre à la transformation maligne de villosités placentaires rétentionelles d'une grossesse antérieure après une latence plus ou moins longue ou bien à la survenue d'une grossesse récente, comme en témoigne la présence d'un corps jaune de grossesse ovarien chez notre patiente. L'originalité de notre observation est le développement d'une maladie trophoblastique en rapport avec un processus gravidique survenu en période post-ménopausique confirmée.