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Comment je traite ... une hyponatrémie.

Auteurs : Thielen V1, Legros JJ
Affiliations : 1Service d'Endocrinologie, Université de Liège.
Date 2003 Septembre, Vol 58, Num 9, pp 537-40Revue : Revue médicale de LiègeType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

L’hyponatrémie est le trouble ionique le plus fréquemment rencontré en clinique. Il reste, toutefois, de prise en charge difficile et délicate : un traitement trop rapide ou trop tardif d’une hyponatrémie sévère peut être associé à des lésions neurologiques gravissimes. Tout d’abord, il faut évaluer le caractère aigu (< 48 h) ou chronique (> 72 h) de l’installation de l’hyponatrémie. En général, la présence de symptômes neurologiques tels que la confusion, des convulsions ou une altération de la conscience, signe une hyponatrémie aiguë, a fortiori si elle est découverte au cours d’une hospitalisation, et impose une correction rapide de la natrémie afin d’éviter un décès par engagement cérébral. Par contre, les patients présentant une hyponatrémie chronique doivent être prudemment corrigés; il faut éviter une ascension trop rapide du niveau de natrémie (maximum 10 meq/l/24 h) responsable d’une démyélinisation osmotique appelée “myélinolyse centropontine”. Hormis, l’urgence thérapeutique d’une hyponatrémie sévère, il est recommandé de mettre en évidence la cause sous-jacente de façon à adapter le traitement en fonction de l’étiologie.

Mot-clés auteurs
Complication; Elément minéral; Etiologie; Homme; Hyponatrémie; Prévalence; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Thielen V, Legros J J. Comment je traite ... une hyponatrémie. Revue médicale de Liège. 2003 Sep;58(9):537-40.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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