Les mycoplasmes présents et potentiellement pathogènes au niveau de l’appareil génital sont principalementMycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticumetMycoplasma genitalium. M. hominisetU. urealyticumsont fréquemment isolés mais ils peuvent être selon les circonstances et selon leur concentration dans l’appareil génital, de simples commensaux ou bien des pathogènes potentiellement responsables de nombreuses pathologies gynécologiques ou obstétricales. Ces mycoplasmes ont été mis en cause — seuls ou comme co-pathogènes — dans les infections génitales hautes (endocervicites, endométrites et salpingites), les infertilités (particulièrement en cas d’assistance médicale à la procréation) et les infections obstétricales et néonatales. Néanmoins dans la majorité des cas, leur responsabilité est plus souvent suspectée que confirmée et les études publiées aboutissent souvent à des conclusions contradictoires ou discutables pour des raisons méthodologiques. À l’inverse,M. genitaliumn’a pour l’instant été que peu étudié mais semble présenter un caractère pathogène indiscutable qui devra être précisé par de nouveaux travaux.