L'activité des micro-organismes marins est généralement mesurée globalement et rapportée au dénombrement total des cellules. La présence en quantités significatives de cellules mortes ou endommagées rend cette affectation incorrecte. Une technique de double marquage des acides nucléiques de bactéries dulçaquicoles (Barbesti et al., Cytometry 40 (2000) 214–218) a été adaptée pour les bactéries marines afin de quantifier séparément les cellules viables, endommagées et mortes (Grégori et al., Appl. Environ. Microbiol. 67 (2001) 4662–4670). Cet article présente la première mise en œuvre de cette approche, réalisée dans la baie de Marseille en périodes hivernale et printanière, sur deux sites aux caractéristiques très contrastées.Pour citer cet article : G. Grégori et al., C. R. Biologies 326 (2003).