Le développement accéléré de la demande de chirurgie esthétique conduit légitimement à se poser la question de savoir si cette dernière s’inscrit dans le cadre de la Santé Publique. Si l’on s’en tient à la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé, la réponse est sans conteste affirmative. Les considérations économiques montrent qu’aucun système social au monde ne la prend en charge, exceptées quelques interventions précises. Cette demande d’esthétique concerne toutes les catégories sociales et répond à une démarche personnelle volontaire nécessitant un choix. Ce n’est plus la société qui doit assister un patient en état de maladie ou d’infirmité, mais c’est bien l’individu qui s’assume.