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Vécu des enfants dont l'un des parents est cérébrolésé : étude préliminaire.

Auteurs : Oppenheim-Gluckman H1, Marioni G, Virole B, Aeschbacher MT, Canny-Verrier F
Affiliations : 1ADEP-CICL et ADEP-MAS, 3, rue Gerhard prolongée, 92800 Puteaux, France.
Date 2003 Novembre, Vol 46, Num 8, pp 525-38Revue : Annales de réadaptation et de médecine physique : revue scientifique de la Société française de rééducation fonctionnelle de réadaptation et de médecine physiqueType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain;
Résumé

Objectifs. - Explorer le retentissement de la lésion cérébrale d'un parent par la recherche des symptômes psycho-affectifs de l'enfant et par l'étude de son vécu subjectif. Patients. - Dix-neuf enfants entre six et 12 ans au moment de la recherche ayant un parent cérébrolésé avec des séquelles cognitives vivant à domicile. Méthode. - Analyse de cas. Passation d'un autoquestionnaire d'anxiété, le R-CMAS et analyse qualitative des données d'un entretien semi-directif et du dessin de la famille. Résultats. - Quatre enfants (21 %) présentaient une anxiété pathologique identifiée par le R-CMAS. L'entretien semi-directif montrait que 16 enfants (84 %) avaient une représentation de la lésion cérébrale. La place symbolique du parent cérébrolésé était maintenue dans tous les cas. Un enfant présentait des conduites impulsives. L'analyse du dessin de la famille montrait des personnages sans interaction entre eux dans 16 cas (84 %). Trois enfants (15 %) représentaient le handicap réel, et dix-sept (89 %) des anomalies de la représentation picturale du corps des personnages qui concernaient le parent cérébrolésé et d'autres membres de la famille. Un signe « pathognomonique » était l'absence de main ou la représentation de mains amputées dans 14 cas (73 %). Un autre était la présence de personnages vacillants, « dans les airs » ou représentés comme des fantômes dans 13 cas (68 %). Conclusion. - Malgré la présence de peu de symptômes psycho-affectifs et derrière une relative adaptation, il existe un impact fort du handicap du parent sur le vécu de l'enfant et sur sa perception du « corps familial».

Mot-clés auteurs
Développement affectif; Echelle évaluation; Effet psychologique; Enfant; Handicap; Parent; Trouble cognition; Vécu corporel;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Oppenheim-Gluckman H, Marioni G, Virole B, Aeschbacher M T, Canny-Verrier F. Vécu des enfants dont l'un des parents est cérébrolésé : étude préliminaire. Ann Readapt Med Phys. 2003 Nov;46(8):525-38.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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