Objectif Évaluer la disposition à prescrire en dénomination commune internationale (DCI) ainsi que les motivations et les freins ressentis par les médecins généralistes libéraux à l'égard de cette prescription. Méthode Deux enquêtes ont été réalisées auprès d'un panel de médecins généralistes libéraux de la région PACA 2 mois avant et 5 mois après les accords conclus le 5 juin 2002 entre l'assurance maladie et les syndicats de médecins généralistes ; le panel a été constitué par échantillonnage aléatoire stratifié sur l'âge, le sexe et la taille de l'unité urbaine d'exercice. Résultats Les proportions de médecins disposés à prescrire en DCI étaient 76,2 % en mars-avril 2002 et 89,7 % en novembre-décembre 2002. Les principales motivations déclarées pour la prescription en DCI étaient les accords du 5 juin et le souci des difficultés financières de la sécurité sociale ; les principaux freins étaient la complexité de la prescription (66 %), le manque d'outil adapté (47 %) et la réticence des patients (41 %). Conclusion Les efforts d'information doivent être poursuivis auprès des patients et des médecins. Pour ces derniers, un soutien par des formations et des outils d'aide à la prescription est nécessaire pour soutenir et renforcer l'élan constaté.