Intérêt de la scintigraphie couplée gallium-technétium afin d'optimiser le délai de réimplantation prothétique en deux temps des infections sur arthroplastie de hanche: à propos d'une série continue de 30 cas.
Auteurs : Piriou P1, de Loynes B, Garreau de Loubresse C, Judet TLes auteurs présentent une série prospective de 30 malades, inclus dans un protocole de traitement d'infection sur arthroplastie totale de hanche en deux temps associé à un suivi scintigraphique. La scintigraphie n'avait pas un rôle diagnostique mais était utilisée comme un marqueur de l'infection permettant une fois les critères biologiques, cliniques et radiologiques normalisés de décider de la date de réimplantation prothétique. L'utilisation de ce suivi scintigraphique couplé au technétium et gallium avait deux intérêts majeurs: éviter les récidives infectieuses avec une seule récidive d'infection dans cette série qui a été attribuée à un non-respect du protocole. Cette méthode a permis de définir pour nous le délai idéal de ré-implantation, à risque d'échec infectieux minimal. La révision de cette série prospective de 30 patients permet de fixer une date de réimplantation dans un programme thérapeutique en deux temps. En effet, il apparaît que la date de réimplantation n'est pas clairement précisée dans la littérature autrement qu'empiriquement. Les patients ont été réimplantés en moyenne à 9 mois avec un délai moyen de négativité scintigraphique de 7 mois. Cette méthode qui a permis de définir le meilleur délai de réimplantation à risque d'échec infectieux minimal paraît encourageante.