IRM et traumatismes crânio-encéphaliques fermés.
Auteurs : Cosnard G1, Duprez T, Morcos L, Grandin CLa supériorité diagnostique de l'IRM en cas de traumatisme crânio-encéphalique fermé est prouvée depuis 15 ans, tant pour démontrer les lésions hémorragiques intra-axiales ou extra-axiales que les lésions oedémateuses, notamment les déchirures axonales. L'IRM pourtant ne s'est pas substituée à la tomodensitométrie pratiquée en première intention. Cette dernière plus facile à réaliser permet en effet de répondre en urgence à toutes les interrogations chirurgicales. Mais l'IRM devrait au moins se substituer à la tomodensitométrie en cas de traumatisme modéré ou léger afin d'établir le bilan le plus précis possible des lésions dans un contexte médicolégal. Elle pourrait être plus largement indiquée en seconde intention en cas de traumatisme sévère, dans un but pronostique et d'une meilleure classification de ces traumatismes afin de définir des critères diagnostiques permettant d'améliorer leur prise en charge thérapeutique.