Le syndrome des ovaires polykystiques est souvent associé à une insulino-résistance et une hyperinsulinémie qui jouent un rôle probable dans l’hyperandrogénie et l’anovulation. L’utilisation d’agents « insulino-sensibilisants » a été proposée pour réduire l’insulino-résistance et l’hyperandrogénie. Cette revue fait le point sur l’utilisation de la metformine dans cette indication. Bien que son mécanisme d’action ne soit pas univoque, la metformine semble efficace pour rétablir la cyclicité voire l’ovulation spontanée. Son effet potentialisateur de l’action du citrate de clomifène a été mis en évidence dans certaines études et elle pourrait être considérée comme un adjuvant utile dans les cas de résistance. Cependant, la réduction du risque d’hyperstimulation chez les patientes traitées par FSH exogène nécessite d’être confirmée au même titre que son effet bénéfique potentiel pour diminuer le risque de fausses couches précoces. Nous proposons une stratégie d’utilisation de la metformine comme traitement adjuvant pour rétablir la cyclicité et l’ovulation dans le SOPK.
Mot-clés auteurs
Induction d’ovulation; Insulino-résistance; Metformine; Syndrome des ovaires polykystiques;