Au cours des dernières années, les études portant sur la physiopathologie des traumatismes crâniens ont attiré l'attention sur certains agents semblant plus particulièrement impliqués dans le développement des lésions encéphaliques secondaires. Parmi eux, certains acides aminés et en particulier le glutamate ont semblé justifier une attention particulière. Après l'avoir situé parmi les neurotransmetteurs, rappelé son métabolisme et ses modes d'action, les auteurs effectuent une revue de la littérature sur le rôle qui lui est attribué dans les lésions secondaires encéphaliques après traumatisme crânien.