Réalisées pour la première fois par Foerster en 1908, les radicotomies postérieures sont largement réalisées chez l'enfant spastique, en particulier diplégique. Les variantes techniques sont présentées : radicotomie sélective dorsale, puis sectorielle, développée par Gros et l'équipe de Montpellier, radicotomie fonctionnelle développée par Fasano à Turin. Les résultats montrent une réduction durable de la spasticité dans 75 % des cas avec une amélioration des capacités fonctionnelles lorsqu'il persiste une bonne fonction motrice résiduelle. Les études les plus récentes ont porté principalement sur la réduction de l'abord rachidien et l'amélioration du monitoring per-opératoire dans l'objectif d'une limitation du nombre de radicelles à sectionner. Dans notre expérience, cette chirurgie doit être réservée aux situations d'impasse clinique, en particulier lorsque la spasticité vient faire régresser l'évolution locomotrice.