La lutte chimique contre les agents phytopathogènes concerne essentiellement les champignons responsables des maladies fongiques des plantes. La plupart des fongicides affectent directement des fonctions essentielles, comme par exemple la respiration, la biosynthèse des stérols ou la division cellulaire. Ce type de mode d'action peut entraı̂ner, d'une part, des risques pour l'homme et les organismes non cibles et, d'autre part, le développement de souches fongiques résistantes. Des molécules stimulant les réactions de défense des plantes semblent être moins exposées à ces phénomènes de résistance. Quant aux fongicides du futur, ils seront probablement issus d'un criblage à haute capacité et bénéficieront des retombées de la génomique fonctionnelle.Pour citer cet article : P. Leroux, C. R. Biologies 326 (2003).