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Attitudes à l'égard des soins formels et informels : comparaison d'adolescents français et chiliens

Auteurs : Pommier J1, Deschamps JP, Romero MI, Zubarew T, Billot L, Crema D, Mouchtouris A
Affiliations : 1Ecole de santé publique de Nancy, Université Henri Poincaré, Nancy 1, UPRESS EA 1124.
Date 2002 Décembre 01, Vol 14, Num 4, pp 371-87Revue : Santé publique : revue multidisciplinaire pour la recherche et l'actionType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; DOI : 10.3917/spub.024.0371
Études
Résumé

Les représentations que les jeunes ont des professionnels de santé et leurs exigences en matière de fonctionnement des services créent une problématique originale et complexe. Cette originalité implique sans doute des différences importantes d’une culture à l’autre. Pour cette raison, il a semblé qu’une étude comparant les représentations et les attitudes face au recours aux soins de jeunes de pays aux contextes culturels différents, aiderait à comprendre pourquoi les adolescents ont des façons si particulières d’utiliser – ou de ne pas utiliser – les services de soins formels et auto-administrés. Un questionnaire original à réponses ouvertes a été construit et validé conjointement par une équipe française et chilienne. Un échantillon de convenance de 957 jeunes scolarisés de 14 à 19 ans a participé à l’étude, en France et au Chili. En cas de problème somatique, la mère est l’interlocuteur privilégié des jeunes ; en cas de problème émotionnel/relationnel ce sont plutôt les amis. Le médecin généraliste est l’interlocuteur professionnel privilégié en cas de problème physique ; en cas de problème émotionnel, un tiers des jeunes dit ne pas envisager une consultation. Les attentes des français vis-à-vis des professionnels, sont plus souvent du domaine de « l’affectif » que celles des chiliens qui concernent plutôt le champ « médical/technique ». Les pratiques de soins auto-administrés sont qualitativement similaires mais les français privilégient la prise de médicaments tandis que les chiliens privilégient les « petits soins domestiques ». L’utilisation des médecines naturelles est plus répandue parmi les jeunes chiliens mais les types de médecines utilisées sont similaires, notamment les tisanes et autres remèdes à base de plantes et l’homéopathie. Ces résultats ont diverses implications notamment en termes de formation des professionnels de santé à la prise en charge des problèmes émotionnels et relationnels. Il est souhaitable que le secteur officiel de soins considère les soins dispensés en dehors de lui comme des ressources complémentaires, répondant au besoin d’autonomie des adolescents.

Mot-clés auteurs
adolescents; recours aux soins; France; Chili;
 Source : Cairn.info
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Pommier J, Deschamps J P, Romero M I, Zubarew T, Billot L, Crema D, Mouchtouris A. Attitudes à l'égard des soins formels et informels : comparaison d'adolescents français et chiliens. Sante Publique. 2002 Déc 01;14(4):371-87.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 19/01/2018.


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