Ozone et asthme: un couple dans l'air du temps.
Auteurs : Kleis S1, Louis R, Bartsch PL’ozone (O3) est un polluant secondaire dont la production dépend des conditions climatiques et de l’augmentation croissante du trafic routier. De nombreuses études épidémiologiques indiquent une corrélation entre les taux élevés d’ozone et la morbidité de la maladie asthmatique. Les études expérimentales démontrent les effets néfastes de l’ozone tant chez les sujets sains que chez les asthmatiques, en termes de symptômes, d’altérations fonctionnelles respiratoires et de réaction inflammatoire bronchique. Certaines études semblent indiquer une réponse plus importante en terme d’altérations fonctionnelles chez les sujets asthmatiques. Les altérations fonctionnelles respiratoires en réponse à l’exposition d’ozone sont dépendantes de la durée et de l’intensité de l’exposition, du niveau d’exposition préalable, de la synergie possible entre les divers polluants, ou encore du statut nutritionnel. L’épithélium respiratoire joue un rôle central dans la réaction inflammatoire induite par l’inhalation d’ozone. Le contrôle du taux d’ozone troposphérique doit constituer un objectif de santé publique.