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Veine céphalique et chambre à cathéter implantable. Technique et suivi à long terme.

Auteurs : Conessa C1, Talfer S, Herve S, Chollet O, Poncet JL
Affiliations : 1Hôpital d'Instruction des Armées du Val de Grâce, Clinique d'Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie Cervico-Faciale, 74 Bd de Port Royal, F-75005 Paris, France.
Date 2002, Vol 123, Num 3, pp 143-8Revue : Revue de laryngologie - otologie - rhinologieType de publication : article de périodique;
Résumé

Objectifs : évaluer I) les avantages et les inconvénients de l'abord de la veine céphalique pour la pose des chambres à cathéter implantable (CCI) ; 2) les complications de ces chambres durant un suivi à long terme. Patients et méthodes : étude rétrospective sur une série de 107 tentatives de pose de CCI par voie de la veine céphalique, sur 105 patients, effectuées entre janvier 1997 et décembre 2001 dans notre service. Il y avait 87 hommes pour 18 femmes ; l'âge moyen était de 59 ans, pour des extrêmes de 25 et 85 ans. Les auteurs ont étudié dans chaque cas la technique chirurgicale, les incidents peropératoires, le côté abordé, et les complication à court et à long terme. Le suivi total de nos sites fut de 41 284 jours. Résultats : la tentative d'abord de la veine céphalique a échoué dans 12 cas (11 %). Ces échecs ont été dus à un blocage de la progression ou à une fausse route du cathéter dans 5 cas et à une veine trop grêle dans 7 cas. Il n'y a pas eu de différence statistiquement significative d'échec en fonction du côté abordé (droit ou gauche). Il n'y a pas eu de complication liée à la technique de pose. Il y a eu 18 complications postopératoires, soit 19 %, sur les 95 sites implantés : 6 thromboses veineuses, 7 infections, 4 déconnections de cathéter, incluant 3 migrations intracardiaques, 1 occlusion de cathéter Dans 12 de ces cas, le site a dû être retiré. Dans toute la série, les sites retirés le furent en moyenne 435 jours après leur implantation. Conclusion : l'utilisation d'une chambre à cathéter implantable est nécessaire pour l'administration des chimiothérapies anticancéreuses. L'abord de la veine céphalique est simple, rapide, sans complication particulière. Ultérieurement, les sites implantables peuvent générer des complications graves qu'il faut connaître pour pouvoir les traiter efficacement.

Mot-clés auteurs
Anticancéreux; Carcinome épidermoïde; Chimiothérapie; Complication; Contrôle; Homme; Implantation chirurgicale; Long terme; Rétrospective; Technique; Traitement; Tête cou; Veine céphalique; Voie abord;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Conessa C, Talfer S, Herve S, Chollet O, Poncet J L. Veine céphalique et chambre à cathéter implantable. Technique et suivi à long terme. Rev Laryngol Otol Rhinol (Bord). 2002;123(3):143-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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