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Utilisation en routine de l’amplification génique pour le diagnostic de coqueluche chez l’enfant

Auteurs : Doucet-Populaire F1, Bourgeois N1, Charara O2, Bellaïche M2, Richardin F3, Salomon J-L4, Berardi-Grassias L3, Ghnassia J-C1, Foucaud P2
Affiliations : 1Service de microbiologie, hôpital André-Mignot, centre hospitalier de Versailles, 177, rue de Versailles, 78157 Le Chesnay cedex, France2Service de pédiatrie, hôpital André-Mignot, centre hospitalier de Versailles, 177, rue de Versailles, 78157 Le Chesnay cedex, France3Service de microbiologie, centre hospitalier François-Quesnay, 2, boulevard Sully, 78200 Mantes-La-Jolie, France
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Date 2002 Novembre, Vol 9, Num 11, pp 1145-1152Revue : Archives de pédiatrieType de publication : essai clinique; article de périodique; DOI : 10.1016/S0929-693X(02)00093-3
Mémoire original
Résumé

Objectifs. –Afin de pouvoir bénéficier d'un diagnostic précoce de coqueluche dans un contexte épidémiologique de résurgence, nous avons développé, en parallèle de la culture, une technique d’amplification génique (PCR) spécifique deBordetella pertussisà partir des sécrétions nasopharyngées. L’objectif de notre étude était de montrer l’intérêt de cette technique dans le diagnostic de routine de la coqueluche chez l'enfant.Matériel et méthodes. –De novembre 1996 à août 2000, les enfants consultant pour une toux quinteuse mal supportée compatible avec un diagnostic de coqueluche ont été inclus. Un questionnaire incluant des items cliniques, biologiques et radiologiques était établi pour chaque enfant. Une culture deBordetellasur milieu de Regan-Lowe et une détection par PCR deB. pertussisétaient réalisées sur un prélèvement nasopharyngé. Le diagnostic de coqueluche était retenu si la recherche était positive en PCR et/ou en culture.Résultats. –Sur 215 enfants, le diagnostic de coqueluche a été porté chez 45 (20,9 %), dont 39 étaient âgés de moins d’un an (médiane : trois mois). Sur ces 45 cas, 16 (35,5 %) étaient positifs à la fois en PCR et culture, 26 (57,8 %) en PCR uniquement et trois (6,7 %) seulement en culture. La PCR a permis un diagnostic bactériologique dans 93,3 % des cas dans un délai moyen de 48 heures. La culture n’a été positive que dans 61,2 % des cas dans un délai moyen de six jours. La répartition mensuelle des cas de coqueluche est très inhomogène, d’allure épidémique. La majorité des cas se situait dans deux périodes : 42 % entre novembre 1996 et septembre 1997 et 40 % entre novembre 1999 et août 2000. Parmi les nourrissons infectés, 15 étaient âgés de moins de deux mois et n’avaient donc pu être vaccinés ; parmi les 24 autres, un retard dans le calendrier vaccinal a pu être constaté dans 50 % des cas. Quatre enfants âgés de six à 14 ans avaient été correctement vaccinés. L’évolution a été favorable chez tous les enfants.Conclusion. –La PCR par sa sensibilité, sa spécificité et sa rapidité, offre au clinicien un outil performant pour le diagnostic de coqueluche. La culture doit cependant y être associée, afin de suivre l’épidémiologie et la sensibilité aux antibiotiques desB. pertussis.

Mot-clés auteurs
Amplification génique; PCR; Coqueluche;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Doucet-Populaire F, Bourgeois N, Charara O, Bellaïche M, Richardin F, Salomon J-L, Berardi-Grassias L, Ghnassia J-C, Foucaud P. Utilisation en routine de l’amplification génique pour le diagnostic de coqueluche chez l’enfant. Arch Pediatr. 2002 Nov;9(11):1145-1152.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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