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Facteurs de risque et traitement des infections à Staphylococcus aureus méticilline-résistant.

Auteurs : Bert F1
Affiliations : 1Service de microbiologie, hôpital Beaujon, AP-HP, 100, boulevard du Général Leclerc 92110 Clichy.
Date 2002 Novembre 30, Vol 31, Num 38, pp 1792-6Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Infections à Staphylococcus aureus méticilline-résistant (SARM) Le maintien du cathéter chez des patients neutropéniques fébriles ayant une bactériémie à SARM est justifié, sauf lorsque cette dernière persiste 2 à 3 jours après le début du traitement. Une administration préalable de fluoroquinolones (lévofloxacine ou ciprofloxacine) est un facteur de risque significativement associé à l'isolement de SARM. La résistance à la méticilline n'est pas un facteur de mortalité chez les patients VIH+ ayant une bactériémie à S. aureus. La réalisation d'hémocultures de contrôle représente une méthode simple pour identifier les patients à risque élevé de foyers secondaires. Infections à SARM intermédiaire aux glycopeptides (hétéro-GISA) Chez des patients ayant eu une transplantation hépatique, le risque d'acquisition d'un hétéro-GISA n'est associé ni à une infection préalable à SARM, ni à un traitement préalable par glycopeptide. Il est significativement associé à la survenue d'un épisode infectieux dans les semaines précédant la transplantation et à l'administration de bêta-lactamines au cours des deux derniers mois. La mortalité n'est pas plus élevée chez les patients ayant un hétéro-GISA. De nouveaux antibiotiques Le linézolide (oxazolidinone) et la quinupristine-dalfopristine sont les nouvelles molécules disponibles dans le traitement des affections à SARM. D'autres antibiotiques en cours de développement présentent une activité intéressante sur le SARM. Il s'agit de lipopeptides (daptomycine), de glycopeptides semi-synthétiques (oritavancine, dalbavancine), de glycylglycines (tigecycline), de carbapénèmes (CP5609), de céphalosphorines (LB 11058). Associations d'antibiotiques Différentes études ont montré que les associations d'antibiotiques sont à utiliser avec prudence dans le traitement des infections à SARM et à GISA (souches intermédiaires aux glycopeptides), car il existe des antagonismes entre molécules appartenant à des familles différentes.

Mot-clés auteurs
Antibactérien; Antibiotique; Bactériose; Carbapénème dérivé; Céphalosporine dérivé; Facteur risque; Glycopeptide; Homme; Lipopeptide; Lysostaphin; Mortalité; Méticilline; Oxazolidine; Pénicilline dérivé; Résistance traitement; Staphylococcus aureus; Traitement; β-Lactamines;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Bert F. Facteurs de risque et traitement des infections à Staphylococcus aureus méticilline-résistant. La Presse médicale. 2002 Nov 30;31(38):1792-6.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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