Où en est l'apport des puces à ADN en cancérologie pulmonaire? Le point en juin 2002.
Auteurs : Gazaille V1, Bernaudin JFLes progrès techniques et informatiques réalisés au cours des dernières années ont permis l'émergence de nouvelles méthodes biologiques d'investigation moléculaire. Ces dernières se caractérisent par la grande quantité de données analysées et par la rapidité de réalisation, générant ainsi de nombreux résultats pouvant être partagés via les réseaux informatiques. Un exemple de ces nouvelles méthodes utilisées pour l'étude du transcriptome sont les puces appartenant à la technologie des microarrays (microréseaux). Compte tenu du grand nombre de transcrits (ARN messagers) analysés, leur utilisation promet des progrès diagnostiques et pronostiques importants. Les premières utilisations en cancérologie pulmonaire ont été effectuées dans le but de distinguer, d'une part, au sein des carcinomes non à petites cellules, différents profils en fonction des transcrits, et d'autre part d'essayer de distinguer les adénocarcinomes pulmonaires des autres adénocarcinomes. Enfin une autre approche a été d'utiliser ces puces afin d'en faire un outil diagnostique en identifiant, si possible, des gènes dont l'expression serait spécifique des carcinomes pulmonaires non à petite cellules. Les premiers résultats sont prometteurs et encouragent l'extension de leurs utilisations, en particulier dans le domaine de la thérapeutique adaptée.