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Gènes de l’ovaire

Auteurs : Christin-Maître S1
Affiliations : 1Service d’endocrinologie, unité EA1 533 Génétique de la reproduction humaine, hôpital Saint-Antoine, 184, rue du faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris, France
Date 2002 Octobre, Vol 30, Num 10, pp 827-830Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S1297-9589(02)00449-6
Résumé

Le nombre des follicules ovariens décroît au cours de la vie génitale par apoptose, qui s’accélère à partir de 40 ans jusqu’à la ménopause. Plusieurs arguments plaident en faveur d’un contrôle génétique de cette évolution. L’insuffisance ovarienne peut survenir par trois mécanismes : une diminution de la réserve de follicules primordiaux (ataxie-télangiectasie), un blocage de la maturation folliculaire (modification des gènes GDF-9 et GDF-9B, mutation inactivatrice du gène du récepteur de la FSH, polyendocrinopathie auto-immune, PBE syndrome), ou une accélération de l’apoptose (chimiothérapie, tabac, galactosémie, syndrome de Turner). Cependant, l’étiologie des insuffisances ovariennes prématurées chez la femme reste inconnue dans plus de 90 % des cas. Des études génétiques sur les cas familiaux devraient permettre d’identifier de nouveaux gènes du fonctionnement ovarien.

Mot-clés auteurs
Ovaire; Ménopause; Apoptose; FSH; Chimiothérapie; Turner;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Christin-Maître S. Gènes de l’ovaire. Gynecol Obstet Fertil. 2002 Oct;30(10):827-830.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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