L’importance quantitative du vieillissement des populations dans les pays dits développés, comme dans ceux dits en voie de développement, soulève la délicate question de la qualité du vieillissement. L’auteur rappelle les différentes définitions de l’espérance de vie, de l’espérance de vie en bonne santé et de celle de la qualité de vie. La confirmation de la théorie de compression de la morbidité et des maladies mentales est ensuite illustrée grâce à la présentation de deux études transversales, effectuées selon la même méthodologie à 15 ans d’intervalle en Suisse Romande. De plus, on démontre pour la première fois au monde, l’impact majeur des soins gériatriques sur la longévité des personnes très âgées en Suisse. Les explications de ces progrès médicaux extraordinaires et leurs enjeux socio-économiques sont discutés dans une perspective mondialiste.