Les analogues de la somatostatine ont un excellent effet thérapeutique symptomatique (60 à 90 % de réponses sur le syndrome carcinoïde) qui permet une amélioration de la qualité de la survie, en particulier chez les patients souffrant de tumeurs métastasées. La mise à disposition des analogues-retard de somatostatine assurant, grâce à une libération progressive, des concentrations plasmatiques stables pendant plusieurs semaines facilite encore l'utilisation de ces médicaments en permettant de réduire le nombre d'injections. L'interféron a lui aussi des effets antisécrétoires, certes inférieurs à ceux des analogues de la somatostatine, mais potentiellement intéressants en cas de résistance à ces produits.