Se connecter
Rechercher

Hystérectomie pour lésions bénignes: que reste-t-il à la voie abdominale?

Auteurs : Boukerrou M1, Lambaudie E, Narducci F, Crépin G, Cosson M
Affiliations : 1Hôpital Jeanne-de-Flandre, Clinique de Gynécologie, 2, avenue Oscar-Lambret, CHU Lille, 59037 Lille.
Date 2001 Octobre, Vol 30, Num 6, pp 584-9Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : article de périodique;
Résumé

Nous avons relevé dans notre expérience les indications restantes à l'hystérectomie par voie abdominale et leurs caractéristiques principales. Notre série prospective comprend 453 hystérectomies pour lésions bénignes, effectuées entre le 4 avril 1996 et le 14 décembre 1998 dans notre institution. Nos indications d'hystérectomie par voie abdominale sont choisies en cas d'impossibilité de la voie vaginale ou coelioscopique en fonction de critères de sélection tel que le volume utérin, l'accès vaginal et/ou les antécédents de chirurgie pelvienne adhésyogène. Nous réalisons la grande majorité de nos hystérectomies par voie vaginale (72,85 %) soit 330 ou coelio-assistée (15,67 %) soit 71. Dix fois il a été nécessaire de convertir une voie vaginale ou coelio-assistée en voie abdominale pour des adhérences trop importantes, ou pour abord vaginal insuffisant. Nos laparotomies sont grevées d'une durée opératoire plus longue (130 minutes), de saignements peropératoire plus importants (504 millilitres), et d'une durée d'hospitalisation moyenne de 6,4 jours. Nous avons relevé 11,5 % de complications peropératoires (plaie de vessie, plaie de grêle ou hémorragie peropératoire). Le poids utérin moyen est de 612 grammes. Nous avons noté 11,9 % de complications postopératoires. Le taux de 11,47 % de laparotomies qui persistent dans notre expérience dépend des antécédents de chirurgie adhésiogène des patientes, du volume utérin et/ou du mauvais accès vaginal, pour les voies abdominales initiales auxquelles viennent s'ajouter les 10 laparoconversions de notre série. A mesure de la diminution de ce taux de laparotomies, notre étude met en évidence les difficultés techniques inhérentes à la voie abdominale chez ces patientes sélectionnées, ainsi que le taux plus élevé de complications per et postopératoires nécessitant une prise en charge par des opérateurs entraînés.

Mot-clés auteurs
Analyse statistique; Dysplasie col utérus; Endoscopie; Femelle; Homme; Hystérectomie; Hémorragie; Laparotomie; Lésion précancéreuse; Ménorragie; Métrorragie; Prospective; Technique; Voie abdominale; Voie abord; Voie vaginale;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Boukerrou M, Lambaudie E, Narducci F, Crépin G, Cosson M. Hystérectomie pour lésions bénignes: que reste-t-il à la voie abdominale?. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2001 Oct;30(6):584-9.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.