Nouvelles techniques IRM et SEP: IRM de diffusion, spectroscopie et transfert d'aimantation.
Auteurs : Berry I1, Cassol E, Ibarrola D, Manelfe C, Clanet MLa séméiologie d'imagerie de la sclérose en plaques initialement décrite comme focale montre au fil des progrès technologiques qu'il semble falloir réviser sa description dans le sens de l'existence d'anomalies diffuses du névraxe, présentes même dans les zones en apparence normales sur les examens conventionnels. Cette vision intégrative tient en grande partie à la convergence de données provenant de l'exploitation de paramètres de l'imagerie par résonance magnétique récemment adaptés à l'utilisation in vivo. L'évolution des techniques IRM utilisables dans la sclérose en plaques rend compte d'une part de nouveaux contrastes d'images (imagerie de transfert d'aimantation, imagerie de diffusion et d'anisotropie de diffusion, IRM fonctionnelle par méthode BOLD) ainsi que de variantes de séquences conventionnelles destinées à mieux mettre en évidence certains aspects des lésions : séquence FLAIR (variante de la séquence pondérée en T2), imagerie des « trous noirs » (aspect particulier sur la séquence pondérée en T1), imagerie de l'atrophie médullaire (quantification de la surface de section axiale médullaire sur la séquence pondérée en T1). L'ensemble vise soit à améliorer la sensibilité de l'examen au stade diagnostique de la maladie (FLAIR), soit à conférer une valeur pronostique que les séquences conventionnelles, pondérées en T2 ou en T1 avant ou après gadolinium ne possèdent pas.