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Vaccination de l’enfant traité pour tumeur solide : quelle conduite à tenir ?

Auteurs : Marec-Bérard P1, Floret D2, Schell M1, Mialou V1, Frappaz D1, Philip T1, Bergeron C1
Affiliations : 1Département d’oncologie pédiatrique, centre Léon-Bérard, 28, rue Laënnec, 69373 Lyon cedex 08, France2service d’urgences, réanimation pédiatrique, hôpital Édouard-Herriot, place d’Arsonval, 69437 Lyon cedex 03, France
Date 2001 Juillet, Vol 8, Num 7, pp 734-743Revue : Archives de pédiatrieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0929-693X(00)00308-0
Mise au point
Résumé

La prise en charge post-thérapeutique en oncologie pédiatrique pose le problème de la vaccination ou de la revaccination anti-infectieuse des enfants traités par chimiothérapie pour des tumeurs solides. Il n’existe aucun consensus à ce sujet. En se basant sur les données de la littérature, nous essayons d’établir des recommandations qui permettraient d’homogénéiser la prise en charge.En dehors de la vaccination contre l’hépatite B, il n’existe aucun argument pour recommander l’utilisation des vaccins en cours de chimiothérapie. Après une chimiothérapie conventionnelle, il semble nécessaire de respecter un délai de trois mois avant de démarrer le programme vaccinal d’un enfant non antérieurement vacciné, ou de reprendre les rappels prévus par le calendrier pour les vaccinations antidiphtérique, antitétanique, antipoliomyélite (vaccins inactivés), anticoqueluche et anti-Haemophilussi l’enfant a moins de cinq ans. Pour la vaccination rougeole–oreillons–rubéole (vaccins vivants), un délai de six mois postchimiothérapie est conseillé pour une primovaccination ou une revaccination d’un enfant ayant été négatif pour les trois sérologies. Après une chimiothérapie massive avec une greffe de cellules souches périphériques, ou le traitement d’une maladie de Hodgkin, il est nécessaire d’attendre 12 mois, ainsi qu’une normalisation du taux de lymphocytes circulants, avant de contrôler les titres d’anticorps antidiphtérique, tétanique, polio, rougeole, oreillons, rubéole et ± Haemophiluspour envisager une revaccination. Nous ne retenons pas actuellement d’argument pour recommander la vaccination antivaricelle en oncologie pédiatrique. La vaccination antipneumococcique reste indiquée en cas d’asplénie. Les autres vaccinations (BCG, grippe, fièvre jaune) sont à discuter au cas par cas.

Mot-clés auteurs
tumeur solide; chimiothérapie; vaccination;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Marec-Bérard P, Floret D, Schell M, Mialou V, Frappaz D, Philip T, Bergeron C. Vaccination de l’enfant traité pour tumeur solide : quelle conduite à tenir ?. Arch Pediatr. 2001 Jui;8(7):734-743.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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