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Nouveaux traitements des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin.

Auteurs : Desreumaux P1
Affiliations : 1Maladies de l'Appareil Digestif et Nutrition, Hôpital Cl.-Huriez, CHRU, 59800 Lille.
Date 2001 Avril, Vol 25, Num 4 Suppl, pp B72-8Revue : Gastroentérologie clinique et biologiqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Le traitement des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) n'a pas beaucoup évolué au cours des 20 dernières années. Bien que l'on dispose de plusieurs traitements pour les poussées modérées à sévères, la plupart deviennent au fil du temps inefficaces. Les corticoïdes sont le traitement de référence pour la mise en rémission des patients atteints de MICI. Cependant, tous les patients ne répondent pas aux corticoïdes et beaucoup sont cortico-résistants ou surtout cortico-dépendants. Les immunosuppresseurs sont également utilisés pour traiter des MICI sévères, réfractaires aux corticoïdes. Les immunosuppresseurs comprennent l'azathioprine, la 6-mercaptopurine, le méthotrexate et plus rarement la ciclosporine. Les principales cibles de ces agents thérapeutiques sont les cellules de la réponse immunitaire : monocytes/macrophages et lymphocytes T. Les nouveaux traitements dans la maladie de Crohn (MC) ou la rectocolite hémorragique (RCH) se sont développés essentiellement de 2 façons. La première correspond à l'adaptation aux MICI de nouveaux traitements immunosuppresseurs efficaces dans des affections associées à une dysrégulation du système immunitaire. C'est ainsi que des protocoles thérapeutiques ont été débutés avec le méthotrexate, la ciclosporine, les anticorps (AC) dirigés contre le CD4 et plus récemment le mycophénolate mofétil (MMF). Le second groupe est issu d'une meilleure connaissance de la physiopathologie des MICI permettant de définir de nouvelles cibles thérapeutiques et d'aboutir logiquement au développement de nouveaux traitements fondés sur l'inhibition de cytokines inflammatoires telles que le tumor necrosis factor (TNF)α, l'induction d'agents immunomodulateurs (interleukine (IL)-10, IL-11) ou l'utilisation d'inhibiteurs de la synthèse de molécules d'adhésion.

Mot-clés auteurs
Actualisation; Chimiothérapie; Entérite Crohn; Facteur nécrose tumorale α; Homme; Infliximab; Inhibiteur; Interleukine; Probiotique; Protéine CAM; Rectocolite ulcérohémorragique;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Desreumaux P. Nouveaux traitements des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Gastroenterol. Clin. Biol.. 2001 Avr;25(4 Suppl):B72-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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