Diagnostic échographique de la morbidité liée à la schistosomose à Schistosoma mansoni et à Schistosoma haematobium: intérêt épidémiologique, intérêt individuel.
Auteurs : Boisier P1L'échographie, en rendant possible l'étude de grands échantillons de populations, a révolutionné l'évaluation de la morbidité liée à la schistosomose dont le poids en santé publique était mal documenté avec les traditionnels critères cliniques ou parasitologiques. assez mauvais indicateurs de morbidité. Coordonné par l'OMS, un effort de standardisation des protocoles d'examen et des scores de gravité a permis d'améliorer la comparabilité des études de différentes régions. La plus récente méthodologie, « OMS/Niamey », permettra d'éviter les principales carences des méthodes précédentes. Pour Schistosoma mansoni, l'aspect de la fibrose périportale est l'élément clé du diagnostic écho-graphique. La validité de l'échographie a été bien établie par comparaison avec la biopsie hépatique sur des formes graves vues à l'hôpital. Sa spécificité est incertaine dans les formes débutantes ou modérées pour lesquelles les différentes méthodologies donnent des résultats discordants. L'échographie est très sensible p de la vessie. Les lésions des voies urinaires supérieures sont également très bier observées, mais elle n'ont pas de caractère spécilique. Les ineilleures applies l'échographle à la schistosomise sont le diagnostic communautaire et le suivi de populations après traitement et elle est maintenant incontournable dans ces deux indications. En revanche, l'échographie n'est pas bien adaptée au diagnostic individuel. Dans des hôpitaus pei équipés en zone d'endémic, elle pourra se substituer aux autres méthodes diagnostiques, plus indiquées mais non disponibles, mais la faible spécificité de certaines images dimimera la valeur prédictive en zone de faible transmission.