Se connecter
Rechercher

Vulnérabilité à la schizophrénie: performances neuropsychologiques et traits de personnalité schizotypique.

Auteurs : Laurent A1, Halim V, Sechier P, Daumal M, Foussard N, Dumas P, Daléry J, d'Amato T
Affiliations : 1Service Universitaire de Psychiatrie, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble.
Date 2001 Mars-Avril, Vol 27, Num 2, pp 173-9Revue : L'EncéphaleType de publication : article de périodique;
Résumé

Quoique la présence de déficits neuropsychologiques et la fréquence élevée des traits de personnalité schizotypique aient été montrées chez les apparentés de premier degré de patients schizophrènes, peu d'auteurs ont recherché l'existence d'un lien entre ces éventuels marqueurs para-cliniques et cliniques de vulnérabilité à la schizophrénie. Les objectifs de cette étude étaient: 1) de confirmer l'existence d'un déficit des fonctions exécutives et attentionnelles dans un groupe d'apparentés comprenant non seulement des frères et soeurs mais aussi des parents de schizophrènes; 2) d'évaluer leurs traits schizotypiques à l'aide des versions françaises des quatre échelles de schizotypie de l'équipe de Chapman; 3) de rechercher l'existence d'un éventuel lien entre les performances neuropsychologiques et les scores de schizotypie. Vingt-quatre patients, 48 apparentés et 31 sujets contrôles ont été inclus dans l'étude. Les deux tests attentionnels utilisés (CODE et DS-CPT) ont permis de confirmer les moins bonnes performances dans les groupes malades et apparentés que dans le groupe témoin. Inversement, les capacités d'abstraction et à changer de stratégies, évaluées parle WCST, n'étaient significativement inférieures à celles des témoins que dans le groupe des malades. Les scores obtenus par le groupe des apparentés sur les échelles d'anhédonie physique, d'anhédonie sociale et d'aberrations perceptives étaient intermédiaires entre ceux des groupes malades et témoins; de plus, ils tendaient à être significativement plus élevés que ceux du groupe contrôle pour l'échelle d'anhédonie sociale. La seule corrélation clinico-neuropsychologique mise en évidence dans le groupe des apparentés concernait le nombre d'erreurs persévératives au WCST qui était d'autant plus élevé que le score sur l'échelle d'anhédonie physique était important.

Mot-clés auteurs
Aptitude intellectuelle; Attention; Cognition; Etiologie; Etude comparative; Etude familiale; Fonction exécutive; Fratrie; Homme; Parent; Personnalité schizotypique; Schizophrénie; Symptomatologie; Vulnérabilité;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Chercher l'article
Accès à distance aux ressources électroniques :
Sur Google Scholar :  Sur le site web de la revue : En bibliothèques :
Exporter
Citer cet article
Laurent A, Halim V, Sechier P, Daumal M, Foussard N, Dumas P, Daléry J, d'Amato T. Vulnérabilité à la schizophrénie: performances neuropsychologiques et traits de personnalité schizotypique. Encephale. 2001 Mar;27(2):173-9.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.