La buprénorphine est utilisée depuis 1987 comme antalgique morphinique majeur par voie sublinguale, intramusculaire, intraveineuse et sous-cutanée. La durée d'action prolongée de ce produit sur les récepteurs cérébraux et sa bonne biodisponibilité par voie sublinguale ont conduit à le proposer dans le traitement des dépendances aux opiacés chez les toxicomanes. Des hépatites cytolytiques ont été attribuées à la forme sublinguale de buprénorphine sans que l'imputabilité ait été formellement démontrée. Certains toxicomanes utilisent les produits de substitution par voie intraveineuse pour éviter de consommer de l'héroïne. Nous rapportons un cas d'hépatite aiguë secondaire à la prise de buprénorphine par voie intraveineuse.