Kyste vestigial rétrorectal de l'adulte.
Auteurs : Godlewski G1, Philippe O, Ould Said H, Prudhomme M, Poilleux J, Pignodel C, Emptas HBut de l'étude: Cette étude rétrospective avait pour but de rapporter trois observations de kyste vestigial rétrorectal (KVR). Patients et méthode : De 1977 à 1999, trois cas de KVR ont été observés chez des femmes de 28, 57 et 53 ans, révélés par des douleurs (n = 2) survenues dans un cas au cours d'une grossesse et par une occlusion intestinale aiguë (n = 1). Ces patientes ont été opérées par voie périnéale dans deux cas et par voie abdominale dans un cas. Résultats : Il s'agissait d'un kyste épidermoïde (n = 1) et d'un kyste mixte (n = 2) sans signe de malignité. Les suites opératoires ont été simples dans deux cas et compliquées dans le 3e par une fistule urétérovaginale qui a nécessité une réimplantation urétérovésicale. Les deux premières patientes revues avec un an de recul n'avaient aucun trouble et aucune récidive décelable. Conclusion : Les kystes vestigiaux rétrorectaux sont des tumeurs rares qui risquent de dégénérer. L'imagerie par scanner ou résonance magnétique et par échographie endorectale précise leur structure et leur topographie et guide leur abord chirurgical par voie périnéale ou abdominale. En l'absence de dégénérescence, l'exérèse monobloc, si possible sans ouverture de la paroi kystique, donne de bons résultats.