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Fréquence comparée des plaques athéromateuses protrusives de l'aorte thoracique chez les patients en flutter et en fibrillation auriculaire.

Auteurs : Boccara F1, Rozenberg V, Buyukoglu B, Smadja C, Bardet J, Cohen A
Affiliations : 1Service de cardiologie, hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75571 Paris.
Date 2001 Janvier, Vol 94, Num 1, pp 16-22Revue : Archives des maladies du coeur et des vaisseauxType de publication : étude comparative; article de périodique;
Résumé

S'il a été récemment montré que, chez les patients en fibrillation auriculaire, l'association de plaques athéromateuses protrusives de l'aorte thoracique (épaisseur ≥ 4 mm) et d'anomalies auriculaires gauches telles que thrombus, contraste spontané, basses vitesses auriculaires comportait un risque embolique potentiel additionnel, il n'y a pas encore de données chez les patients en flutter auriculaire. Sur 2 493 patients ayant subi une échocardiographie transœsophagienne entre septembre 1993 et décembre 1997, 271 patients consécutifs en flutter (n = 41) et en fibrillation auriculaire (n = 230) depuis plus de 48 h ont eu une échocardiographie transœsophagienne avant cardioversion. Les patients en flutter ont été comparés aux patients en fibrillation auriculaire. Leurs caractéristiques étaient similaires en ce qui concerne l'âge (68 ± 13 et 67 ± 12 ans; p = 0,628), le sex-ratio (H 66 %, F 54 %; p = 0,212), les antécédents thrombo-emboliques (5 et 15 % p = 0,126). La fréquence d'un athérome protrusif aortique (12 et 11 %; p = 0,919) et du contraste spontané dans l'aorte thoracique (15 et 14 %; p = 0,847) était identique dans les 2 groupes. Lauricule gauche était significativement plus petit (3,1 ± 0.7 et 6 ± 3 cm2; p = 0,001), le contraste spontané auriculaire moins fréquent (17 et 37 %; p = 0,024) et les vitesses de vidange auriculaires plus élevées (47 ± 10 et 30 ± 10 cm/s; p = 0,030) chez les patients en flutter, comparés à ceux en fibrillation auriculaire. Il n'y avait pas de différence en ce qui concerne la fraction de raccourcissement ventriculaire gauche (30 ± 10 et 33 ± 13 %; p = 0,630), l'existence d'une maladie valvulaire rhumatismale (5 et 12 %; p = 0,301), le diamètre de l'oreillette gauche (43 ± 7 et 45 ± 8 mm; p = 0,134), la surface auriculaire droite (16 ± 4 et 17 ± 6 cm2; p = 0,384) ni les thrombus auriculaires (2 et 3 %; p = 0,888), respectivement. Ces résultats montrent la prévalence élevée des plaques protrusives de l'aorte thoracique tant chez les patients en flutter qu'en fibrillation auriculaire et des anomalies auriculaires gauches moindres chez les patients en flutter.

Mot-clés auteurs
Aorte thoracique; Athérosclérose; Diagnostic; Etude comparative; Exploration; Fibrillation auriculaire; Flutter auriculaire; Homme; Plaque athérosclérose;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Boccara F, Rozenberg V, Buyukoglu B, Smadja C, Bardet J, Cohen A. Fréquence comparée des plaques athéromateuses protrusives de l'aorte thoracique chez les patients en flutter et en fibrillation auriculaire. Arch Mal Coeur Vaiss. 2001 Jan;94(1):16-22.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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