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Valeur prédictive de l'induction d'un flutter ou d'une fibrillation auriculaire chez un sujet exploré pour tachycardie jonctionnelle paroxystique.

Auteurs : Brembilla-Perrot B1, Houriez P, Beurrier D, Preiss JP, Terrier de la Chaise A, Louis P, Claudon O
Affiliations : 1Service de cardiologie, CHU Brabois, 54511 Vandoeuvres-lès-Nancy.
Date 2000 Janvier, Vol 93, Num 1, pp 57-61Revue : Archives des maladies du coeur et des vaisseauxType de publication : essai clinique; article de périodique;
Résumé

L'association de tachycardies de différentes natures chez un malade est connue de longue date et le développement des techniques ablatives actuelles permet d'espérer que le traitement de l'une d'entre elles peut supprimer les autres. Le but de cette étude a été de rechercher la signification de l'induction d'un flutter ou d'une fibrillation auriculaire (FA) lors de l'étude électrophysiologique d'un sujet exploré pour des tachycardies jonctionnelles paroxystiques. La population initiale de 500 patients a été limitée à 485 patients, âgés de 12 à 86 ans, avec un électrocardiogramme intercritique normal et sans histoire de syndrome de Wolff-Parkinson-White, qui ont eu une étude électrophysiologique pour des tachycardies jonctionnelles depuis 1978 et qui ont reproduit leur tachycardie. L'étude a été réalisée par voie endocavitaire dans 262 cas et oesophagienne dans 213 cas avec un protocole similaire, stimulation auriculaire programmée avec 1 et 2 extrastimulus à l'état de base, éventuellement complétée par la répétition de ce protocole sous de faibles doses d'isoprotérénol. L'étude électrophysiologique a montré qu'il s'agissait d'une tachycardie utilisant un faisceau de Kent latent dans 103 cas, une double voie nodale dans 343 cas ou un autre circuit dans 39 cas. Au cours de cette étude, une fibrillation auriculaire soutenue a été induite dans 65 cas (13,5 %) avec une incidence similaire dans un faisceau de Kent (11 %), dans les réentrées intranodales (14,5 %) et dans les réentrées d'autre nature (11%). Durant le suivi allant de 6 mois à 10 ans, 7 patients avec fibrillation auriculaire inductible et 9 sans tachycardie inductible ont développé une fibrillation auriculaire permanente. La survenue du trouble du rythme a été corrélée de façon significative au mécanisme de la réentrée (Kent latent 8 sur 103 cas, réentrée intranodale 8 sur 343 cas; p < 0,05) et au déclenchement de la même arythmie uniquement en cas d'exploration par voie oesophagienne (p < 0,001). Le déclenchement de l'arythmie par voie endocavitaire n'apparaît pas avoir de valeur prédictive positive. En conclusion, l'induction d'un flutter ou d'une fibrillation auriculaire, lors de l'exploration d'un sujet qui a des tachycardies jonctionnelles paroxystiques et qui n'a pas de syndrome de Wolff-Parkinson-White patent, n'apparaît prédictive d'un risque ultérieur de développement de fibrillation auriculaire ou de flutter que si l'exploration a été faite par voie œsophagienne.

Mot-clés auteurs
Electrophysiologie; Exploration; Fibrillation auriculaire; Flutter auriculaire; Homme; Induction; Tachycardie paroxystique jonctionnelle; Valeur prédictive;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Brembilla-Perrot B, Houriez P, Beurrier D, Preiss J P, Terrier de la Chaise A, Louis P, Claudon O. Valeur prédictive de l'induction d'un flutter ou d'une fibrillation auriculaire chez un sujet exploré pour tachycardie jonctionnelle paroxystique. Arch Mal Coeur Vaiss. 2000 Jan;93(1):57-61.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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