Quarante ans de progrès en imagerie mammaire.
Auteurs : De Maulmont C1, Cherel P, Ouhioun O, Becette V, Stevens D, Plantet MM, Hagay CDans les années 60, le diagnostic mammaire est simplement clinique, puis apparaît la mammographie à faible contraste peu efficace dans les années 70. Au cours des années 80, l'échographie s'implante, tandis que la mammographie moderne à haut contraste permet le diagnostic de petites lésions infracliniques TO. Dans les années 90, la mammographie précède l'examen clinique dans le cadre du dépistage de masse organisé. Des corrélations anatomo-radiologiques précisent le grade des carcinomes in situ avec microcalcifications, tandis que débutent les évaluations des techniques les plus récentes, imagerie par résonance magnétique (IRM) et TDM du sein. Les microbiopsies stéréotaxiques bénéficiant actuellement de la numérisation, permettent un diagnostic histologique non chirurgical, et évitent l'exérèse de certaines anomalies ambiguës non cancéreuses. Après les effets délétères de l'imagerie, nous mesurons les progrès qu'elle entraîne sur la maladie cancéreuse, et nous abordons la problématique du sur-diagnostic et du sur-traitement du carcinome intracanalaire.