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Génétique moléculaire des rétinopathies pigmentaires: identification de mutations des gènes CHM, RDS, RHO, RPE65, USH2A et XLRS1.

Auteurs : Hamel CP1, Griffoin JM, Bazalgette C, Lasquellec L, Duval PA, Bareil C, Beaufrère L, Bonnet S, Eliaou C, Marlhens F, Schmitt-Bernard CF, Tuffery S, Claustres M, Arnaud B
Affiliations : 1Laboratoire de Neurobiologie, Inserm U. 254, 71, rue de Navacelles, 34090 Montpellier.
Date 2000 Décembre, Vol 23, Num 10, pp 985-95Revue : Journal français d'ophtalmologieType de publication : article de périodique; étude multicentrique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain;
Résumé

Objectifs : Évaluer la fréquence de survenue et la transmission héréditaire de différents types de rétinopathie pigmentaire sur un ensemble de sujets suivis au CHU de Montpellier. Caractériser les gènes et les mutations en cause dans ces affections chez ces patients Méthodes : Un examen ophtalmologique associé à différents examens complémentaires ont été effectués. Les mutations ont été recherchées sur de l'ADN génomique par amplification en chaîne d'exons couplée à une analyse de conformation simple brin et/ou au séquençage direct. Résultats : Parmi 315 patients suivis sur une période de 8 ans, des sujets atteints de rétinite pigmentaire (63,2 %), syndrome de Usher (10,2 %), maladie de Stargardt (5,4 %), choroïdérémie (3,2 %), amaurose congénitale de Leber (3,2 %), héméralopie essentielle (2,9 %), dystrophie des cônes (2,5 %), atrophie optique dominante (1,9 %), rétinoschisis juvénile lié à l'X (1,6 %), maladie de Best (1,6 %) et autres (4,3 %) ont été diagnostiqués. Dans 54,2 % des cas de rétinite pigmentaire la transmission héréditaire, se répartissant en autosomique dominante (26,6 %), autosomique récessive (22,6 %) et liée à l'X (5 %), a pu être affirmée contre 45,7 % chez lesquels elle ne pouvait pas être déterminée (cas sporadiques en majorité). Pour l'ensemble des 6 gènes testés, des mutations ont été trouvées chez 22 probants sur 182, soit 12,1 % d'entre eux. Des corrélations phénotype-génotype ont été dégagées, notamment pour les gènes responsables de rétinite pigmentaire tels cue RDS (atteinte maculaire fréquente avec dépôts rétiniens), RHO (fréquence des formes localisées et sectorielles) et RPE65 (sévérité de la malvis on pouvant aller jusqu'à l'amaurose congénitale de Leber). Conclusions : L'identification des gènes en cause est une aide au diagnostic et surtout au conseil génétique, en particulier dans les cas sporadiques de rétinite pigmentaire. Dans cette dernière affection, elle sera indispensable à la mise en place d'un traitement adapté.

Mot-clés auteurs
Déterminisme génétique; Génétique; Identification génétique; Mutation; Rétinopathie pigmentaire;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Hamel C P, Griffoin J M, Bazalgette C, Lasquellec L, Duval P A, Bareil C, Beaufrère L, Bonnet S, Eliaou C, Marlhens F, Schmitt-Bernard C F, Tuffery S, Claustres M, Arnaud B. Génétique moléculaire des rétinopathies pigmentaires: identification de mutations des gènes CHM, RDS, RHO, RPE65, USH2A et XLRS1. Journal français d'ophtalmologie. 2000 Déc;23(10):985-95.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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