Vers un consensus pour le traitement androgénique substitutif de l'andropause?
Auteurs : Legros JJ1L'andropause ou climatère masculin fait référence au terme ménopause chez la femme. Le parallélisme entre les deux entités n'est toutefois que partiel étant donné que la diminution de la fonction gonadique chez l'homme est très différente d'un individu à l'autre. Certains hommes présentent, en effet, une déficience en testostérone ainsi qu'une élévation de la sécrétion des gonadotrophines dès l'âge de 40 ans tandis que d'autres peuvent montrer une fouction testiculaire normale à l'âge de 80 ans on plus tard. A côté des facteurs génétiques, il apparaît que plusleurs facteurs de vie (stress, obésité, sédentarité) peuvent précipiter la défaillance testiculaire. A côté du signe important qu'est l'impuissance sexuelle et la diminution de libido, la déficience en androgènes, en particulier en testostérone, peut induire des modifications réversibles du profil lipidique, de la force musculaire, de la densité osseuse... et de certains paramètres cognitifs et psychologiques. C'est pourquoi, il est raisounable d'envisager le traitement de la déficience androgénique aussi bien chez l'individu d'âge moyen que chez l'individu plus âgé, mais après avoir réalisé un contrôle urologique clinique et biologique avant traitement. Le mode d'administration (intramusculaire, per os ou transdermique) dépendra du but princlpal du traitement et des souhaits du patient. Un bilan clinique et biologique urologique annuel est indispensable.