Maladie d'Alzheimer et consentement du majeur protégé par la loi: proposition pour améliorer la procédure.
Auteurs : Gailledreau J1, Schlecht P, Chabannes JPLes considérations éthiques sont prioritaires dans la décision d'inclure ou non un patient atteint de maladie d'Alzheimer dans une étude avec bénéfice individuel direct. Si la loi s'impose à l'éthique, la loi Huriet-Serusclat n'en a pas moins été écrite dans l'esprit des grandes déclarations éthiques de ces 50 dernières années (Nurenberg, Helsinki, Tokyo...), et dans le but de protéger les patients contre des décisions abusives, dans un sens ou dans l'autre. Ce travail montre comment un juge des tutelles a pu, contre l'avis du patient, refuser l'accès de ce dernier à un projet de recherche thérapeutique dans la maladie d'Alzheimer. Il suggère que la conduite à tenir vis-à-vis des personnes protégées par la loi soit définie précisément, avant le début de l'étude, par le CCPPRB, ce qui nécessiterait une modification des pouvoirs de cette instance.