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Consommation de psychotropes et facteurs associés. Etude en milieu professionnel.

Auteurs : Picot MC1, Abbar M, Chevalier A, Chastang JF, Luce D, Bonenfant S
Affiliations : 1Département de l'Information Médicale, Hôpital Lapeyronle, Montpellier.
Date 1996 Novembre-Décembre, Vol 22, Num 6, pp 403-8Revue : L'EncéphaleType de publication : article de périodique;
Résumé

La consommation médicamenteuse, des psychotropes en particulier, et le recours aux système de soins pour raisons psychiatriques ont été évalués, par auto-questionnaire au cours de l'année 1992, dans le cadre plus général d'une étude des troubles anxieux et dépressifs en milieu professionnel. L'étude comportait une première étape de dépistage à l'aide du General Health Questionnaire à 12 items portant sur environ 10 000 salariés, et une deuxième étape de diagnostic standardisé adapté aux critères DSM III-R (CIDI) portant sur un échantillon randomisé de 270 cas parmi les sujets ayant un score GHQ GHQ≥3 et 270 parmi le groupe GHQ < 3. La consommation de psychotropes a été mesurée au travers du pourcentage de consommateurs réguliers ou occasionnels au cours des 12 derniers mois. Les femmes consomment régulièrement 2 fois plus de psychotropes et, occasionnellement, presque 3 fois plus. La consommation régulière augmente fortement après 45 ans. En présence de troubles dépressifs majeurs, la consommation régulière de psychotropes n'est que de 6 % et 7 % chez les hommes et les femmes; la consommation occasionnelle, de 27 % et 73 %. Un tiers de ces sujets a consulté pour un problème psychologique, et, dans deux tiers des cas, un traitement psychotrope a été prescrit. 10 % ont bénéficié, au cours de leur vie, d'une psychothérapie et 13 % d'un arrêt de travail (AT) pour raison psychiatrique au cours des 12 derniers mois. Parmi les troubles anxieux actuels, seuls 8 % des cas consomment régulièrement des psychotropes. La consommation occasionnelle est d'environ 30 % chez les hommes et 60 % chez les femmes. 19 % ont consulté pour motif psychiatrique et un traitement a été prescrit dans 70 % des cas. Environ 15 % ont bénéficié d'une psychothérapie et 7,5 % d'un AT. Restriction faite du caractère rétrospectif de cette étude, ces résultats confirment le niveau élevé de consommation de psychotropes en France, surtout chez les femmes. Même si les sujets anxieux et dépressifs consomment plus de psychotropes, la consommation régulière et le recours aux soins spécifiques sont finalement assez peu fréquents.

Mot-clés auteurs
Chimiothérapie; Consommation; Epidémiologie; Etat dépressif; Homme; Milieu professionnel; Psychotrope; Santé mentale; Santé publique; Service santé; Traitement; Trouble anxieux; Trouble humeur; Utilisation;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Picot M C, Abbar M, Chevalier A, Chastang J F, Luce D, Bonenfant S. Consommation de psychotropes et facteurs associés. Etude en milieu professionnel. Encephale. 1996 Nov;22(6):403-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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