Risque biologique naturel et risque biologique militaire.
Auteurs : Michel P1, Attree O, Mage R, Tournier JN, Quesnel-Hellmann ALe programme biologique irakien, l'activité de la secte Aum au Japon, l'extension de l'endémicité pesteuse attestent l'existence des risques biologiques naturel et militaire. Parmi les agents du risque naturel (virus, bactéries...), la peste est représentative de la fragilité des écosystèmes. Apparue en 1921 sur les Hauts Plateaux de Madagascar, la maladie évolue selon des modes endémique (naturel) ou épidémique (urbain). Si le contrôle de l'endémie est impossible, l'incidence diminuera grâce au contrôle du réservoir. Le risque militaire fait partie de l'histoire des conquêtes. Parmi les agents les plus toxiques, interdits par la Convention de Londres (1972), figurent le charbon et les toxines botuliques. En 1995, quatre ans après la fin du conflit du Golfe, l'UNSCOM obtint de l'Irak l'inventaire de son programme biologique de militarisation de toxines et spores. Ces armes furtives, sont souvent produites dans des unités duales, grâce à des compétences technologiques limitées et leur contrôle est difficile.