Valeur comparée de deux techniques de western-blot pour le diagnostic de confirmation d'une hydatidose.
Auteurs : Robert-Gangneux F1, Tourte-Schaefer CLe diagnostic sérologique de l'hydatidose est réalisé par des techniques variées (immunofluorescence indirecte [IFI], ELISA, électrosynérèse [ES], hémagglutination, agglutination au latex), qui peuvent parfois donner des résultats discordants, relevant soit d'un manque de sensibilité de certaines d'entre elles, soit d'un défaut de spécificité. Il faut alors faire appel à une technique de confirmation, qui peut être soit le Western-blot, soit l'immunoélectrophorèse. Dans cette étude, nous avons testé une technique de Western-Blot récemment commercialisée (QualiCode Hydatid disease kit, Immunetics), et nous l'avons comparée à une technique de Western-Blot propre à notre laboratoire, sur une série de 18 sérums. Sept sérums de 4 patients ayant des antécédents de kyste hydatique et ayant une clinique évocatrice de rechute ont été confirmés positifs avec les deux techniques d'immunoblot. Sur 4 patients présentant des résultats sérologiques discordants par les techniques de dépistage de notre laboratoire (IFI et ES), les deux tests Western-blot ont infirmé le diagnostic pour trois patients, et ont confirmé l'hydatidose pour le dernier Un patient négatif sans signes cliniques évocateurs a bien été confirmé négatif Six patients atteints d'autres parasitoses (cysticercose, échinococcose alvéolaire, toxocarose, distomatose) pouvant donner de fausses réactions positives en dépistage, ont également été testés. Tous étaient négatifs en Western-blot, sauf un sérum d'échinococcose alvéolaire et un sérum de cysticercose. En conclusion, ces résultats montrent la bonne spécificité du Western-blot et son excellente sensibilité. En outre, les deux techniques d'immunoblot, bien que ne révélant pas les mêmes antigènes parasitaires, donnaient des résultats strictement corrélés.