Description : Le « handicapé », comme le « toxicomane », considérés « invalides », sont des figures
dépassées et stigmatisantes qui connaissent la particularité de rester très présentes
dans des discours essentialistes, encore récurrents. Souvent, la notion morale sous-jacente
fait porter une responsabilité, voire une culpabilité, qui influence négativement
la situation de ces personnes, entre discrimination et criminalisation, très bien
décrite par le concept de validisme [1]. Avec le début de la « prises en charge »
de ces situations à travers le 20e siècle, en particulier dans le domaine de la santé
psychique, une série d’institutions s’est développée, chacune avec leurs ses spécificités.
Dans le passé, on a trop souvent voulu « retirer » ces individus de la société, les
mettant à l’écart sans toujours penser à l’inclusion. Aujourd’hui, l’inclusion représente
un concept central qui demande un travail complet d’égalité d’accès et d’accompagnement
adéquat dans tous les domaines, y compris celui des addictions et du handicap.;