Expériences des patients et des médecins de mise en œuvre d’une revue systématique
pour le dépistage des comorbidités dans les rhumatismes inflammatoires chroniques - CISMeF
Expériences des patients et des médecins de mise en œuvre d’une revue systématique
pour le dépistage des comorbidités dans les rhumatismes inflammatoires chroniquesDocument
Titre : Expériences des patients et des médecins de mise en œuvre d’une revue systématique
pour le dépistage des comorbidités dans les rhumatismes inflammatoires chroniques;
Description : Introduction : Dans le service de rhumatologie de l’hôpital Sud du CHU Grenoble-Alpes,
l’hôpital de jour évalue chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires
(polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrite et rhumatisme psoriasique) leurs comorbidités
: risque cardio-vasculaire, maladies infectieuses, dépistage cancérologique, fragilités
osseuses, et l’adhésion médicamenteuse, constituant la cohorte SCORIC. De premières
études montrent une mauvaise adhésion globale des patients aux recommandations initiales,
ainsi qu’à la réévaluation après un an de suivi ambulatoire. Matériel et Méthodes
: Étude observationnelle transversale monocentrique avec élaboration de deux questionnaires
numériques (patients et médecins traitants) envoyés par e-mail. Analyses statistiques
des réponses des questionnaires en les comparant à la base de données hospitalière
(SCORIC). Analyses statistiques des autres critères de la base données hospitalière
(SCORIC). Résultats : Les patients hommes, fumeurs ou bien avec au moins une mise
à jour vaccinale à faire semble expliquer la différence de médiane d’adhésion à l’ensemble
des recommandations (p-value 0.05). L’échelle de Morisky et le CQR5 ne semblent
pas être prédictifs du taux d’adhésion globale aux recommandations. Les médecins traitants
sont globalement satisfaits du CRH issu du service de rhumatologie et de la ligne
d’avis téléphonique. Les patients sont globalement satisfaits de leur médecin traitant
et du service de rhumatologie, estimant avoir eu totalement ou majoritairement les
informations sur la maladie (92%) et ses comorbidités (85.7%). Cependant, certains
patients réclament davantage d’éducation thérapeutique, l’implication d’une personne
non médicale, ou encore la mise en place d’une association de patients. Conclusion
: Cette étude permet de dégager trois possibles facteurs limitant l’adhésion globale
aux recommandations : le sexe (homme), le tabac et la non mise à jour des vaccins.
L’échelle de Morisky et le CQR5 ne semblent pas être prédictifs de la non-adhésion
aux recommandations. La participation d’une personne intermédiaire favoriserait des
échanges plus adaptés autour de la maladie, de ses complications et du suivi.;