" /> Aptitude à la conduite. Dossier thématique Sécurité routière n 14 - CISMeF





Titre : Aptitude à la conduite. Dossier thématique Sécurité routière n 14;

URL : https://hal-lara.archives-ouvertes.fr/hal-01817533

Description : Les conducteurs souffrant d'une ou plusieurs affections médicales peuvent avoir des déclins au niveau des fonctions visuelles, cognitives et/ou motrices qui interfèrent avec l'aptitude à la conduite automobile. Face au vieillissement démographique de la population et à la forte prévalence d'affections médicales, il est important d'identifier les conducteurs à risque d'accidents et de rechercher des solutions pour maintenir leur mobilité et leur indépendance le plus longtemps possible. La question de l'aptitude à la conduite des personnes souffrant d'une ou plusieurs affections médicales est au coeur des préoccupations des médecins, des familles, des personnes elles-mêmes, des politiques et des autorités du permis de conduire. Sur le plan législatif, l'Union Européenne et les autorités délivrant le permis de conduire ont imposé certaines conditions au renouvellement ou à l'obtention du permis de conduire pour les personnes présentant des affections médicales particulières. Malgré tout, les procédures d'évaluation de l'aptitude à la conduite varient suivant les pays. La littérature fait état d'un nombre d'accidents mortels plus important pour les personnes qui souffrent de problèmes liés à l'alcool ou de troubles du sommeil. Les personnes peuvent être considérées à risque d'accidents sur base des données détaillées d'accidents et/ou des avis d'aptitude à la conduite émis par les médecins ou les évaluateurs sur route. Les performances sur simulateur de conduite ou sur route réelle sont parfois prises en compte pour identifier les difficultés lors de la conduite et pour déterminer les conducteurs à risque d'accidents. Les résultats de la littérature montrent que le risque d'accidents varie selon le groupe d'affections médicales. Les problèmes liés à l'abus de substances (telles que l'alcool et les drogues), les troubles psychiatriques, les troubles du sommeil (par exemple l'apnée du sommeil), les affections neurologiques (par ex. la démence) ont été identifiés comme les affections médicales les plus susceptibles d'influencer le comportement de conduite. De manière à pallier aux problèmes fonctionnels liés à la présence d'une ou plusieurs affections médicales, des mesures en termes de politiques de sécurité routière peuvent être envisagées. La personne peut également adapter son comportement de conduite en fonction de ses difficultés. Les technologies à l'intérieur du véhicule et l'arrivée des véhicules autonomes peuvent également aider à maintenir la conduite sécuritaire. Cependant, l'acceptabilité et l'efficacité de ces technologies restent encore à déterminer. Des modifications au niveau de l'infrastructure pourraient également améliorer leur comportement en conduite.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******santé publique
******gestion du risque
***psychologie
***pédagogie médicale
***médecine préventive

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09/05/2025


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