Description : Le diabète induit des altérations osseuses quantitatives et/ou qualitatives augmentant
le risque de fracture. Toutefois, dans le diabète de type 2, la densité minérale osseuse
(DMO) n’est généralement pas abaissée, en raison de l’augmentation du poids et de
la masse grasse, prétéritant ainsi le diagnostic densitométrique d’ostéoporose (T-score
-2,5) et l’évaluation du risque fracturaire. De même, la probabilité de fracture évaluée
par l’algorithme FRAX est sous-évaluée chez les diabétiques de type 2. Le contrôle
glycémique par l’insuline et/ou par les antidiabétiques oraux diminue le risque de
fracture, à l’exception des thiazolidinédiones qui l’augmentent. Enfin, les traitements
classiques de l’ostéoporose, tels que les bisphosphonates oraux ou les SERM (selective
estrogen receptor modulators), semblent avoir une efficacité équivalente chez les
patients diabétiques et non diabétiques.;