Description : La prévalence du diabète (types 1 et 2) chez les femmes ménopausées est de l'ordre
de 10 à 20% selon l'âge, et le syndrome métabolique peut s'y associer dans 60% des
cas, augmentant d'autant le risque cardiovasculaire (parmi d'autres) de ces femmes.
Le traitement substitutif oestrogénique ou oestroprogestatif habituellement bien toléré
sur le plan métabolique sera soumis aux mêmes indications et contre-indications en
fonction de la balance risques/bénéfices que chez les autres femmes ménopausées. Du
fait de la sensibilité particulière des personnes diabétiques sur le plan métabolisme,
coagulation, risque vasculaire, les oestrogènes en dose minimale effective et probablement
en administration transdermique (transcutanée) ainsi que les progestatifs les plus
neutres proches de la progestérone seront préférés. En cas de complication vasculaire,
la prudence, voire l'abstention thérapeutique, prévaudra.;