N2-AUTOINDEXEE Évaluation de l'implication du médecin généraliste de patients atteints d'un adénocarcinome
du pancréas localement avancé et/ou métastatique http://www.sudoc.fr/234092084 Le médecin généraliste est en difficulté dans la prise en charge de patients atteints
d’un adénocarcinome du pancréas que ce soit au niveau de la prise en charge oncologique,
mais également des soins de support et plus précisément de la douleur. L’objectif
principal de l’étude était d’évaluer l’implication du médecin traitant des patients
atteints d’adénocarcinome du pancréas non résécables. Nous avons mené une étude observationnelle
rétrospective sur des dossiers de patients suivis au Centre Paul Strauss entre début
2015 et fin 2017. Nous avons constitué deux groupes : le premier avec des médecins
traitants dits « impliqués » dans la prise en charge et le second avec des médecins
traitants dits « moins impliqués ». L’implication a été déterminée par un taux de
réponse supérieur à 75% aux fiches « OK Chimio » précédant chaque cure de chimiothérapie.
Soixante-quatorze patients atteints d’un adénocarcinome du pancréas localement avancé
et/ou métastatique ont été inclus. Trente-cinq médecins traitants (47,3%) ont pris
part au traitement de la douleur. Le médecin généraliste a introduit les morphiniques
pour 8 patients (14,5%) parmi les 55 patients traités par opioïdes forts. L’étude
n’a pas permis de déterminer de différence statistiquement significative entre les
deux groupes concernant les délais de prise en charge, le traitement de la douleur
et notamment la prescription des morphiniques ainsi que le nombre et la durée des
hospitalisations. Nous avons mis en évidence une prescription trop prudente des morphiniques
ainsi qu’une tendance à des délais de prise en charge plus courts et une légère augmentation
de la survie en cas d’implication du médecin traitant. Quarante-cinq patients (60,81%)
ont été suivis par le SSAJ (Service de Soins et d’Accompagnement de Jour) ; ce dernier
prend le relais du médecin traitant pour introduire et prescrire les morphiniques.
Cette étude a montré qu’il existe des freins quant à l’implication du médecin traitant
dans la prise en charge de cette pathologie lourde. Le SSAJ peut constituer une bonne
interface entre la médecine de ville et l’hôpital. 2019 SUDOC - Catalogue du Système Universitaire de Documentation France thèse ou mémoire a comme patient médecine générale médecins généralistes pancréas Adénocarcinome du pancréas adénocarcinome métastatique Participation des patients Médecins adénocarcinome